MENSONGES ET COUPS TORDUS
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
La procédure de licenciement de Pierre, délégué du personnel du CE Clientèles suit son cours.
Coups tordus
Ses employeurs CGT après lui avoir tendu un piège pour lancer cette procédure, ont saisi l’inspection du travail pour solliciter l’autorisation de son licenciement puisqu’il est salarié protégé.
Un cadeau pour les fêtes
La demande a été formulée le 23 décembre 2008 et la confrontation organisée par l’inspecteur du travail s’est déroulée le 16 janvier 2009.
Ethique et dénonciation...
Lors de cette réunion, l’employeur a annoncé qu’il avait dénoncé Pierre auprès de la CPAM pour une erreur que celui-ci aurait commise dans le cadre de ses missions pour le compte d’un autre employeur.
Mensonges, ragots et non réponses
Le CE Clientèles n’a pas hésité à mentir dans ses déclarations mais son représentant a évité de répondre aux questions sur les moyens déloyaux qu’il a mis en œuvre pour arriver à licencier Pierre (nous y reviendrons prochainement !).
Vivement que Justice soit faite !
Bien entendu, ces moyens déloyaux, voire illégaux, feront l’objet d’enquêtes dans le cadre des plaintes pénales en cours… Souhaitons qu’à ces occasions, le rôle et les responsabilités des différents protagonistes (salariés, élus « cheminots », responsables de la CGT) soient clairement établis par la Justice.
Se débarrasser d'un délégué gêneur...
Lors de la réunion du 16 janvier 2009, l’employeur a été dans l’incapacité de justifier que cette procédure de licenciement n’était pas liée au mandat de délégué du personnel de Pierre.
Le mensonge comme seul argument
Il a ainsi, menti (une fois de plus), en affirmant qu’il n’avait pas répondu aux questions posées par Pierre pendant plus de 6 mois, faisant ainsi entrave délibérément à son mandat de délégué, sur recommandation « orale » de l’inspectrice du travail. Seul petit problème, à cette période le poste d’inspecteur du travail était vacant ce qu’il sera aisé de vérifier !
De nombreux autres éléments montrent que c’est bien pour se débarrasser d’un délégué considéré comme gênant que l’employeur CGT a « fabriqué » le piège visant Pierre :
- le nombre très important d’obligations légales non remplies par l’employeur et de questions non traitées
- la contestation devant le tribunal d’instance de la représentativité de Pierre au titre de Sud rail qui cherchait bien à lui nuire personnellement
- l’organisation des élections des délégués du personnel le 12 février 2009, pour que Pierre, accaparé par la procédure de licenciement et dénigré auprès des autres salariés par sa direction, ne puisse pas être candidat ou ne soit pas élu.
Après les élections DP d’octobre 2006 annulées par la justice, les interventions de l’employeur auprès du syndicat CGT pour retirer à Pierre le droit d’exercer son mandat, la procédure de licenciement en cours est une nouvelle étape dans l’abjection et le reniement des valeurs morales normalement véhiculées par tout syndicaliste digne de ce nom…
Comme en 40 !
Dénonciations, harcèlement, pressions sur les salariés, menaces sur l’emploi, coups tordus et pièges montés avec l’aide d’officines privées pour se débarrasser des salariés (audit bidon, contrôle médical privé, etc…)
La liste est longue et accablante…
Prêts à tout... mais bons à quoi ?
Certains sont visiblement prêts à tout ! Mais ce qui est plus grave, c’est que l’Appareil de la CGT, cautionne et que certains de ses membres participent activement à la mise en œuvre de ces pratiques injustifiables et inqualifiables !