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Le Collectif des Mille : l'Economie sociale, ses joies, ses peines
28 novembre 2010

CONTRE-FEUX… SUITE

Pour les nouveaux lecteurs : texte initial


Dans un article précédent, nous avions évoqué une rencontre du 3 juin 2010 à Montreuil au siège de la Confédération sur le « bien-être au travail ». 

Le compte rendu de cette journée a été publié dans "Perspectives syndicales" du mois de juillet/août 2010 sous le titre : « Initiative nationale sur le bien être au travail ».

Bien être et liberté individuelle

La dernière page de « Perspectives Syndicales » est consacrée à une interview du « secrétaire UFCM-CGT en charge de la question sur le bien être au travail et les libertés individuelles ».

Son intervention apparaît des plus cyniques lorsque l’on connaît le parcours de ce responsable syndical et son implication dans le harcèlement mis en œuvre au sein du CE SNCF Clientèles, ainsi que nous l’évoquions dans l’article « Contre-feux ».

Courage, fuyons...

Le 30 septembre 2010, il devait participer, en tant qu’élu, à la réunion plénière du CE Clientèles, au cours de laquelle, la CGT a demandé l’autorisation de licencier une salariée, harcelée depuis des années. Il n’est finalement pas venu à la réunion…

Cette défection de dernière minute est-elle liée à une prise de conscience ? Malheureusement non ! Informé de difficultés ponctuelles pour mettre en œuvre la procédure de licenciement, il a préféré abandonner ses « camarades », préférant la fuite...

Chronique de la lâcheté ordinaire

Cette « lâcheté ordinaire » n’est pas une nouveauté. Ainsi, à chaque fois qu’il apercevait au loin dans la rue et risquait de  rencontrer les salariés victimes de ses pratiques de harcèlement, il préférait, courageusement, faire le tour du pâté de maison plutôt que de croiser le regard des personnes qu’il contribuait à détruire… 

Depuis sa fuite du 30 septembre, il n’a pas participé une seule fois, à ce jour, à une réunion plénière du CE SNCF Clientèles…

Un jour, il faudra assumer...

Cette pusillanimité permanente, cette incapacité à assumer ses actes, semble maintenant faire partie intégrante du « patrimoine syndical » de certains dirigeants de la CGT Cheminots…

Décidément, les temps ont bien changé…

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