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Le Collectif des Mille : l'Economie sociale, ses joies, ses peines
9 janvier 2011

QUAND LE PERSONNEL DE LA CGT SE PLAINT DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Pour les nouveaux lecteurs : texte initial


Cette fois, ce n’est pas Capital qui le dit et il serait étonnant que la CGT poursuive en diffamation les nombreux organes de presse qui ont relayé un tract des salariés CGT de la Confédération CGT à Montreuil.

Le site internet du Point a publié un article sur le sujet le 3 décembre 2010.

Air connu...

Les termes utilisés et les griefs formulés sont familiers à de nombreux salariés des CE et du CCE de la SNCF qui sont depuis longtemps confrontés à des comportements identiques.

Citons entre autres, au sein d’une « adresse des salariés de la CGT au secrétaire général de la CGT », leur employeur : 

  • « trouver des solutions au mal être et à la souffrance au travail »
  • « l’absence de dialogue, multiplication des arrêts maladie, demandes de mutation, démissions… »
  • « un climat de défiance s’est installé… les élus du personnel sont confrontés à une administration CGT de plus en plus agressive »
  • « déni de reconnaissance et entrave à l’activité syndicale »

Les mêmes causes produisent les mêmes effets

Il y a de fortes chance que les « mêmes causes produisent les mêmes effets » et que les dérives qui produisent harcèlement et souffrance au travail dans les CE et CCE dirigés par la CGT soient, en partie, une explication de cette « révolte » des salariés CGT de la Confédération CGT.

Les veinards ?

Seule différence et chance pour nos camarades, la réaction rapide du secrétaire général himself dès que l’affaire a été connue dans la presse. Le jour même, il participait à une réunion avec les représentants du personnel… Depuis, silence radio ce qui laisse penser que les difficultés ont été aplanies… Dans quelles conditions ? Mystère !

Abandonnés à la haine et la bêtise...

De nombreux syndiqués ou ex syndiqués de la CGT dans les CE de la SNCF n’ont pas bénéficié de la même considération que leurs camarades : malgré de nombreux appels au secours à la suite des violences qu’ils subissent de la part de membres de la CGT ils attendent toujours une simple réponse de politesse de Thibault…

Un mépris méprisable

Une telle indifférence, un tel mépris peuvent-ils s’apparenter à de la non assistance à personne en danger voire à de la complicité de harcèlement ? Peut-être ! Mais que dire des valeurs morales de ces apparatchiks qui pensent d’abord à leur place dans l’Appareil en mettant de côté ce qui, au départ, les a fait s’impliquer dans le syndicalisme ?

Nous les connaissons bien, ils se ressemblent tous, quelle que soit l’organisation à laquelle ils appartiennent…



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