Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Collectif des Mille : l'Economie sociale, ses joies, ses peines
25 mars 2009

EMPECHER UN AUTRE DRAME

Pour les nouveaux lecteurs : texte initial

Hier, 24 mars 2009, un tract du Collectif REVES_ revenant sur la chronologie ayant abouti à "l'accident" cardiaque de Pierre a été diffusé aux cheminots, ressortissants du CE Clientèles.

Rappelons que cette chronologie ne reprend que les dernières semaines du harcèlement subi par Pierre.

Beaucoup de cheminots nous ont demandé de souhaiter à Pierre un complet rétablissement, tout en se déclarant horrifiés de ce qu'avait pu être son quotidien avant son "accident" au sein du CE SNCF Clientèles.

D'autres nous ont exprimé leur surprise et leur dégoût de voir de telles pratiques mises en oeuvre par des syndicalistes.

D'autant plus que les mêmes, ne supporteraient pas de subir de la SNCF, leur employeur, le centième de ce qu'il ont accompli ou laissé accomplir au sein du CE SNCF Clientèles.



Publicité
Commentaires
M
Certains ont tout intérêt à organiser le désordre et participer à la confusion. <br /> <br /> Les salariés des CE SNCF sont des salariés de droit privé. Ils subissent de plus en plus des pressions fortes de leurs employeurs syndicalistes, salariés de droit public. <br /> <br /> Le désordre de la situation est que ces salariés sont dans le même syndicat que leurs patrons. ces employeurs pour les canaliser et les contrôler les obligent à se syndiquer dans leur syndicat. Un syndicat de cheminot.<br /> <br /> La confusion , c'est que les salariés de droit privé pensent qu'ils seront défendus et protégés en cas de conflit. Or dès qu'un conflit arrive, les syndicalistes cheminots leur rappellent qu'ils ont un statut précaire e qu'à tout moment ils peuvent perdre leur emploi.<br /> <br /> C'est ainsi que j'ai perdu mon emploi. Je n'ai pas eu le soutien de mon syndicat qui était aussi le syndicat de mon employeur. <br /> <br /> J'ai été licencié sans respect de mes droits.
I
La souffrance de deux salariés dans un CE SNCF :<br /> <br /> La loi du silence a trop longtemps permis à une poignée d’individus d’exercer un abus de pouvoir et dont la toute puissance crée des ravages insupportables. <br /> <br /> La situation s’est dégradée à la suite de l’annulation des élections DP dans un CE SNCF en octobre 2006. Huit salariés sur 33 demanderont l’annulation des élections. Seuls deux salariés, l’un DP et l’autre Secrétaire de la section syndicale CGT du personnel CE (candidats aux élections DP) seront considérés comme fauteurs de troubles et rebelles.<br /> <br /> L’annulation des élections a été un facteur d’accélération de détérioration des relations entre ces deux salariés et la nouvelle équipe du CE, installée en avril 2006. Leur mise à l’écart est due à leur loyauté à l’égard de leur ancien employeur.<br /> L’absence de soutien de leur syndicat aggrave la situation. Le syndicat CGT refuse de prendre en charge les frais liés à l’annulation des élections. Il prend fait et cause pour l’employeur. Seuls, les salariés prennent conscience que l’organisation syndicale CGT, à laquelle ils appartiennent, non seulement, les abandonne mais pire participent à leur isolement.<br /> <br /> L’organisation d’un audit fin 2006 révèle la stratégie de la nouvelle Direction, puisque l’audit préconise la suppression du poste d’assistante RH (poste de la secrétaire de la section syndicale) et la remise en cause du poste du délégué du personnel CGT. En février 2007, de nouvelles élections ont lieu dans un climat social épouvantable. La direction n’accepte pas le DP élu, qui sera par la suite exclu de son syndicat, le même syndicat CGT auquel appartiennent la directrice et la secrétaire du CE. <br /> <br /> La situation de dégrade et les atteintes à leur dignité sont fréquentes :<br /> -La direction utilise des propos méprisants pour les qualifier. <br /> -La direction les discrédite auprès des collègues et les élus. On fait courir des rumeurs à leur sujet. <br /> -La direction leur attribue des problèmes psychologiques ou relationnels.<br /> -La direction se moque de leurs antécédents médicaux.<br /> -La direction utilise des sous-entendus, des non-dits. <br /> -La direction ne tient pas compte de leurs problèmes de santé, pire on les nie.<br /> Face à la pression et aux intimidations, ces deux salariés tombent dans une déprime qu’ils ne veulent pas reconnaître. C’est au lendemain des élections DP et à l’annonce de la suppression de son poste, que la secrétaire de la section syndicale tombe gravement malade. Pendant son arrêt maladie, la direction du CE ne propose pas de reclassement et fait appel à une société privée pour contrôler ses arrêts maladie. <br /> <br /> Cette situation engendre la nervosité, l’anxiété, les troubles du sommeil, l’hypertension, les douleurs musculaires.<br /> <br /> En octobre 2008, dans le cadre d’un mi temps thérapeutique, elle a repris son travail. La direction, après une tentative de licenciement, a été contrainte de proposer un reclassement. Ce reclassement se fait dans des conditions exécrables :<br /> -Aucune autonomie<br /> -Contestations de ses décisions<br /> -Rétention d’information et refus de communication<br /> -Retrait des missions lui incombant<br /> -Ordres et contre ordres <br /> -Mutation temporaire pour saisir des données ne relevant pas de ses fonctions<br /> -Isolement<br /> -Attribution systématique de tâches inférieures à leurs compétences<br /> -Pression pour qu’ils ne fassent pas valoir ses droits (congés, horaires, prolongement son trajet travail/domicile<br /> -Remise en cause des avis médicaux (médecine du travail et médecin traitant)<br /> -Retrait des dossiers.<br /> <br /> Les collaboratrices de proximité, avec lesquelles ces salariés doivent travailler, soutiennent la direction. La peur engendre parfois de la lâcheté, certains salariés cautionnent la Direction dans leurs comportements irrespectueux de crainte d’être harcelés à leur tour. D’autres salariés se mettent en retrait et nient la réalité. <br /> <br /> Le chantage à l’emploi fonctionne à plein régime. <br /> L’employeur fixe seul les règles de communication, de sorte que les informations ne parviennent pas aux intéressés. Les conséquences de ces agissements, entraînent des répercussions sur les conditions et l’exécution de leur travail, qui leur sont inévitablement reprochées.<br /> <br /> L’employeur a isolé ces deux salariés. Le silence et le vide se font peu à peu autour d’eux. Les systèmes de solidarité ayant disparus au profit de l’individualisme « du chacun pour soi ». <br /> <br /> Oter les moyens de travailler à une personne consciencieuse est une façon efficace de lui démontrer son incompétence. Elle finit par s’en convaincre, puisqu’elle ne parvient plus à faire son travail correctement. L’objectif sous jacent est qu’elle craque et qu’elle quitte la société.<br /> <br /> Le sentiment de lâchage par leur syndicat a été un des facteurs de la dépression de ces deux salariés, militant à la CGT, ils ont cru aux valeurs de solidarité, d’équité et de soutien envers les salariés. <br /> <br /> L’attitude de ces cheminots syndicalistes a détruit toutes les convictions quant à l’engagement militant des cadres de la CGT. La coalition Employeur/syndicat ne laisse à ces salariés aucun recours pour le dialogue.<br /> <br /> La souffrance est indescriptible. La reconstruction ne peut se faire que si les victimes sont enfin reconnues et restaurées dans leur dignité. <br /> <br /> Le harcèlement moral ne peut et ne doit pas être la conséquence d’un manquement aux règles éthiques, il n’est pas une fatalité, il repose sur la responsabilité et le devoir de chacun de le dénoncer et d’empêcher qu’il ne se développe.<br /> <br /> Ces salariés sont des salariés de droit privé, sous la menace constante de perdre leur travail. Leurs patrons sont des cheminots, élus CGT, ayant la sécurité de l’emploi. <br /> <br /> L’abus de pouvoir est évident.<br /> <br /> Aujourd’hui, Pierre est à l’hôpital. <br /> <br /> <br /> Une amie
L
Je vous invite à lire Libération de jeudi et de samedi.<br /> <br /> et après, je vous invite à réflechir sur le syndicalisme dans 5ans.<br /> Les salauds d'aujourd'hui condamnent le syndicalisme de demain. Tant pis pour vous.
C
Bande de nuls. <br /> <br /> Je suis la fille d'un secrétaire de syndicat. J'ai un super poste dans un CE. Je le dois à mon père. On ne m'a pas demandé de diplômes ou de compétences. Ce qui compte c'est la loyauté et la fidélité. moi je suis fidèle à mon père et au syndicat dans lequel il milite. Je vais me présenter aux futures élections comme cela j'aurai des heures de délégation et je continuerai à faire la pluie et le bon temps au CE. <br /> <br /> je ne suis pas trop appréciée mais mon père m'a dit que je serai sur la liste CGT et donc élue.<br /> Je n'ai pas l'intention de vous laisser ma place et je me lutterai au côté de papa pour que cela dure.<br /> <br /> Gare à vous, nous sommes puissants et le medef a encore besoin de nous pour vous tenir à l'oeil.<br /> Vive le syndicat de papa.
C
Je pense que la justice pourrait bientôt s'occuper des "Prédateurs". Ils utilisent les mêmes ficèles que dans la mafia pour casser les personnes qui dérangent mais il faut quand même dire que leur niveau intellectuel est un peu "à raz des pâquerettes".<br /> Allez courage Pierrot et reviens nous vite en forme. Nous au CE de Lyon on ne lâche rien et on a besoin de toi.
Publicité
Archives
Publicité