TOUR DE PASSE-PASSE A POISSONNIERS...
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
Le pitoyable épisode des fournisseurs gitans du CCE de la SNCF (Comme sur des roulottes !), sur lequel nous reviendrons bientôt, n’est pas isolé au sein des CE de la SNCF.
Etranges pratiques...
Au CE Clientèles, la gestion de la restauration ( dérapages sur appels d’offres) donne également lieu à d’étranges pratiques.
La SNCF paye...
En 2004 et 2005, le CE Clientèles a géré, temporairement, un restaurant d’entreprise dans Paris intra-muros sur le site de Poissonniers. Cette situation faisant suite à une décision de la SNCF, c’est cette dernière qui a payé le matériel de cuisine manquant pour permettre une exploitation correcte de la structure. Au total, ce sont environ 25 000 euros qui ont été réglés par la SNCF.
...le matériel trinque !
Fin 2005, à la fermeture définitive de ce restaurant, le matériel est resté entreposé sur place sans être intégré à l’inventaire du CE Clientèles et sans être rapatrié sur les autres sites de restauration du CE Clientèles. Le secrétaire précédent avait attiré l'attention de la nouvelle secrétaire sur ses inquiétudes sur une évnentuelle disparition, dès avril 2006…
Manoeuvres de diversion
La secrétaire CGT du CE n’a pourtant jamais fait le nécessaire récupérer ce matériel. Elle s’est contentée de demander à la SNCF qu’il soit cédé au CE Clientèles, ce qui a été réalisé.
Comment vendre ce qui n'existe plus ?
Résultat : le matériel est « officiellement » toujours stocké dans le restaurant fermé et la secrétaire du CE annonce qu’elle cherche à le vendre…
Tour de passe-passe...
Pure théorie puisque ce matériel n’a pas été inventorié, qu’il n’a pas été rentré dans les immobilisations du CE Clientèles et qu’une partie au moins a disparu…
Bien entendu ce matériel volé n’a pas été « perdu » pour tout le monde. Quelle que soit sa destination finale, sa disparition est un préjudice pour les cheminots et les salariés du CE Clientèles.
Les élus passent, les salariés restent (dicton anonyme…)
- Comment et par qui cette « évaporation » de matériel a-t-elle été mise en œuvre ?
- Ce matériel, « légué » par la SNCF a-t-il été intégré depuis cette date dans les immobilisations du CE Clientèles ?
- Si ce matériel a été volé, pourquoi la secrétaire laisse-t-elle croire, aux autres élus qu’elle cherche à le vendre ?
Qui sait, peut-être, un jour la justice se préoccupera-t-elle de ce matériel comme elle semble devoir s’occuper prochainement des fausses factures au sein du CCE de la SNCF…
Le CCE en exemple
Tiens, voilà un bon exemple le CCE ! A la suite de l’émission de télé du 23 mai, c’est le CCE (secrétaire et directeur technique) qui a déposé plainte, après que le trésorier de la CGT ait tout nié en bloc sur le plateau de l'émission.
Service minimum et intérêt des cheminots
A quand la plainte de la secrétaire du CE Clientèles et de sa direction technique pour ce matériel de restauration ? Ce serait le "service minimum" pour préserver les intérêts des ressortissants du CE et faire le nécessaire pour que les auteurs de ces « disparitions » paient les conséquences de leurs actes…
A suivre ?