RAS LE BOL DE LA PERVERSITE ET DE LA CONNERIE !
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
Nous publions ICI un document qui fera date et prendra toute sa place dans l’anthologie de la bêtise humaine.
Encore Vichy
A la lecture de ce « tract », comment ne pas penser aux dénonciations, pour régler un problème de voisinage ou obtenir un avantage personnel, adressées en nombre par de « bons français » aux Kommandanturs entre 1940 et 1945…
Ce « tract » anonyme et puant a été affiché au siège du CE SNCF Clientèles le 23 avril 2010.
Il était accompagné d’une « pétition » remise à l’employeur mais restée secrète puisque, pour la lire, il fallait l’avoir signée AVANT ce qui, là aussi, est la preuve d’un grand courage démocratique…
Sévices commandés
Ces actions sont commanditées par la direction du CE SNCF Clientèles qui ne supporte pas que deux salariés refusent de se laisser détruire sans rien dire. Elles ont été rendues possibles par une instrumentalisation de salariés du CE à qui l’on a promis soit un emploi, soit des avantages divers et variés…
Vilénies
Certains de ces salariés n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de vilénies si l’on se souvient que :
- la CGT et la CFDT ont passé un « pacte » dès 2007 (l'économie sociale a besoin de vous) pour se débarrasser de deux salariés, pacte dont ce « tract » est une des conséquences (l’économie sociale a besoin de vous)
- dans le recours hiérarchique au ministère du travail (la CGT : Hortefeux comme recours) les témoignages écrits de dénonciation de trois salariées, également impliquées dans ce « tract », avaient été produits par la Direction du CE pour obtenir le licenciement d’un de leurs collègues
- en octobre 2008, les mêmes avaient réalisé une « enquête exhaustive » pour dédouaner leur employeur d’une agression publique commise par la secrétaire du CE contre un salarié harcelé (la taulière et les godillots)
Éradiquer la perversité
Le plus grave est que des élus, dirigeants du CE, ont pris en toute connaissance de cause, une part active à cette ignominie, les autres se contentant, au mieux, de jouer les Ponce Pilate… Pourtant tous connaissent l’origine de cette perversité mais se refusent à y mettre le holà !
Graves manquements
L’employeur, interpellé à la suite de ces agissements n’est pas intervenu, contrevenant en cela à son obligation d’assurer la sécurité des salariés placés sous sa responsabilité et visés par cette « publication ».
Cette impunité et la haine qui suinte de ce « tract anonyme » laissent craindre une prochaine escalade dans le harcèlement au sein du CE Clientèles.
Syndicalistes ?
Laisser faire, en toute conscience, serait criminel !