UNE PLAINTE A VITESSE TGV...

Pour les nouveaux lecteurs : texte initial

C’est bien le syndicat UFCM CGT de Paris 12 qui a déposé plainte en diffamation contre le blog « Milleuros » ! Contre ses propres syndiqués à qui il nie les droits statutaires et refuse la possibilité de s’exprimer au sein des structures syndicales !

Parole à la défense...

Un procès public permettrait, enfin, de présenter notre défense et une réalité très différente de celle que l’on fait « gober » depuis des mois aux syndiqués…

... et à la Fédé des Cheminots !

Il est regrettable que l’ensemble de la Fédération CGT des Cheminots cautionne ces pratiques. Les différents appels à faire respecter les droits des syndiqués sont restés sans réponse alors que des responsables fédéraux ont autorisé l’institutionnalisation  de l’arbitraire au sein de la CGT…

Nous reviendrons très bientôt, également sur les méthodes de gestion de la CGT au sein du CE Clientèles…

Le mandat reçu des cheminots

Pourtant les évolutions au sein de la SNCF devraient mobiliser la délégation CGT du CE Clientèles conformément au mandat qu’ils ont reçu des cheminots : la défense de l’entreprise et de ses emplois.

S'opposer réellement au démantèlement

Le démantèlement de la SNCF passe  par la création d’une multitude de filiales pour permettre, à terme, son éclatement, en offrant à la concurrence des entreprises ferroviaires « clés en main ».

C’est le cas pour ID TGV, le train « low cost » de la SNCF mis en service en 2005, par la création d’une filiale que rien ne justifiait, si ce n’est l’idéologie libérale.

La CGT a dénoncé à juste titre cette opération. Les élus CGT du CE Clientèles, à l’époque, ont contesté avec vigueur la mise en place de la filiale.

Relevé de conclusions

A l’occasion d’une journée d’action le 22 novembre 2005, la négociation entre Organisations Syndicales et direction de la SNCF, a débouché sur un relevé de conclusions annonçant de manière officielle, la réintégration de la filiale ID-TGV au sein de la SNCF.

Pas d'idées pour le TGV...

Depuis que le syndicat UFCM-CGT de Paris 12 préside aux destinées du CE Clientèles, nous attendons vainement qu’il se mobilise pour faire respecter l’engagement de la SNCF ! Pas une intervention en séance plénière, pas un mot dans un tract, pas une tentative de mobilisation des cheminots…

Dernièrement, l’annonce par la SNCF d’une nouvelle montée en puissance de la filiale ID TGV n’a entrainé aucune réaction du syndicat.

Définir ses priorités de militant...

Ceci est un exemple parmi d’autres… Il faut dire que nos « camarades » sont occupés à d’autres tâches (taches ?) qu’ils doivent juger prioritaires…

Comments

[L'Emile]

Chère V,

Tu considères que le collectif REVES est une ânerie et c'est tout à fait ton droit.
Quant à ton raccourci nous cataloguant "avec les patrons du CAC 40" (sans vraiment développer) il nous surprend mais, après tout, c'est aussi ton droit de l'affirmer.

Par contre, penses-tu que tous les CE soient des "ilots de socialisme" ou les salariés seraient bien traités par leurs gentils employeurs/camarades ?

Dans ce cas contraire, trouves-tu illégitime que des salariés cherchent à défendre leurs droits avec le peu de moyens que leur laissent leurs employeurs qui dirigent aussi, parfois, la structure syndicale censée les défendre ?

Oui, certains d'entre nous, subissent des méthodes de gestion que nos syndicats respectifs dénonceraient, à juste titre de la part de patrons du CAC 40. Est-ce une faute ?

Ces mêmes employeurs/syndicalistes accepteraient-ils, comme salariés, d'être traités de la sorte par leur employeur SNCF ?

Le fait d'être employeur et syndicaliste exonère-t-il de respecter les obligations légales que doit remplir tout employeur ?

Le fait d'être adhérent et loyal à un syndicat oblige-t-il à couvrir toutes les turpitudes, financières ou autres ?

Un salarié qui dénonce de telles pratiques doit-il le payer d'un point de vue professionnel ?

C'est à chacun , en conscience, de répondre à ces interrogations.
C'est ce que nous avons fait, au début chacun dans notre coin, avant de nous rendre compte que nous étions nombreux dans des situations quasi identiques.

Notre action a au moins un mérite : celui de faire réagir alors que, jusqu'ici tous nos appels aux structures fédérales avaient été royalement méprisées sans que l'on daigne même nous répondre.

C'est toujours du débat que devrait jaillir la lumière.

A bientôt V...

L'Emile

[v]

quand je lis tout ces âneries çà me rend très triste.... Vous ne faites que vous désunir et je pense que tout les salariés ont envie d'être solidaires et vous allez dans le sens de tout ces capitalistes qui veulent nous séparer.... "Bravo" à REVES vous êtes avec les patrons du cac 40...plutôt que de vous battre dans un syndicat tous ensemble et de lutter pour les conditions sociales.... HONTE A VOUS . UNE SALARIEE QUI NE VA PAS ADHERER a toutes ces conneries... luttez au moins pour quelque chose qui en vaille la peine...

[isabeau]

salut infrarouge

je ne suis pas cheminote et j'image que les cheminots qui te liront ne seront pas contents des syndicalistes qui les représentent. A croire qu'ils ont trop à faire !

Les intérêts des cheminots ne les intéressent que si ceux ci collent aux leurs. Les élections professionnelles ne sont peut être pas pour de suite. A quoi bon informer, défendre les cheminots ? la vie est belle, ils n'ont de compte à rendre qu'à eux même et comme ils s'autodésignent , ils finissent par se tenir par la barbichette.

On en rigolerait si des salariés n'étaient pas victimes de leur soif de pouvoir et de privilèges.

Ils gagnent quoi à les maltraiter ? Certainement beaucoup sinon ils auraient cessé leurs turpitudes et leurs bassesses.

Nous sommes plus nombreux qu'eux, alors courage

hasta la victoria

[Infra-rouge]

Syndiqué sur le secteur CGT des Centraux, je ne suis pas surpris par ce que vous évoquez dans votre blog.

Les structures syndicales sont aujourd'hui phagocytées par des "camarades" dont la priorité est de rester en place sans travailler. Dans ces conditions, leur intérêt est d'en faire le minimum en terme de militantisme et de s'entourer de "copains" ayant la même approche du syndicalisme de classe...
Alors que la CGT pourrait se développer, se renforcer et inciter les cheminots des directions à ne pas accepter le sort que leur réserve le gouvernement et les libéraux, il ne se passe rien...

Les pratiques de management que vous subissez de la part d'employeurs CGT sont honteuses pour notre organisation. Le secteur fédéral cautionne ces pratiques s'il ne les dirige pas lui-même. Cela démontre que vous avez "touché juste" et que beaucoup de camarades à qui je pense et qui sont responsables de cette situation doivent sentir leur intérêt personnel menacé.

Continuez votre action même si j'imagine les difficultés qui sont les vôtres aujourd'hui : la CGT et le syndicalisme en ont besoin.

Je suis persuadé que d'autres, nombreux, se joindront à moi pour vous encourager,

Fraternels encouragements,

Infra-rouge