A L’INSU DE LEUR PLEIN GRÉ
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
Un article du journal les Echos du 2 mars 2010 intitulé : « Les employeurs doivent-ils prévoir la perversité ? » évoque la responsabilité légale des employeurs, y compris lorsque, à leur insu, certains de leurs salariés sont victimes de harcèlement.
Le choix de la continuité
Au CE SNCF Clientèles, après la condamnation pour harcèlement moral du 8 juillet 2009 et les attendus accablants c’est en toute connaissance de cause que les élus (principalement ceux de la CGT et de la CFDT), responsables légaux du Comité ont décidé… de ne rien changer !
Aucune mesure conservatoire n’a été prise pour empêcher la continuation du harcèlement et assurer la sécurité des personnels victimes d’agissements discriminatoires et pervers.
Caution... morale ?
Pire, ils cautionnent, parfois activement, les mesures discriminatoires qui continuent aujourd’hui en toute impunité...
Complices ET fautifs ?
Comment et pour quelles mauvaises raisons des syndicalistes, peuvent-ils encourager la perversité au lieu de la combattre vis-à-vis de salariés qu’ils sont censés défendre ?
Comment peut-on, humainement et en toute conscience, ne pas intervenir lorsque l’on est témoin de tels actes dégradants alors que l’on détient le Pouvoir d’y mettre fin, immédiatement ?