ECHOS DE LA PLENIERE DU CE CLIENTELES
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
Une réunion plénière du CE SNCF Clientèles s’est tenue le 27 mars 2008, en présence du président nommé par la SNCF et des représentants élus par les cheminots.
Fracture syndicale
A cette occasion, le front syndical qui se partageait les responsabilités dans la gestion du CE Clientèles (la CGT occupait le poste de Secrétaire, chargé de l’administration du CE, la CFDT occupait le poste de Trésorier et l’UNSA, le poste de Président des Activités Sociales) a, semble-t-il, volé en éclat.
Refus des dérives totalitaires…
Les élus CFDT ont, semble-t-il, démissionné « en bloc » de leurs responsabilités au sein du CE (mais pas de leurs mandats d’élus !) pour protester contre la gestion "solitaire" de la secrétaire CGT du CE Clientèles, en s’appuyant, particulièrement sur les conditions du choix du prestataire de restauration par la secrétaire du CE Clientèles (voir Dérapages sur appel d’offres) pour justifier leur décision.
… mais vote des « pleins pouvoirs » !
Il est d’autant plus étrange qu’au cours de la même réunion, le vote des élus CFDT « cheminots » ait permis l'adoption d'une délibération confiant les « pleins pouvoirs » (voir "pleins pouvoirs") à la secrétaire du CE Clientèles en matière de gestion du personnel.
Même si ce vote n’est qu’une figure de style (le code du travail étant très explicite sur les prérogatives attribuées à un secrétaire de comité d’établissement en tant qu’employeur) les cheminots "électeurs" qui tenteraient de suivre cette logique auraient de quoi être déroutés…
Comment peut-on, dans une même réunion, dénoncer des dérives « totalitaires » et accorder, en mêmes temps, à cette même personne (la secrétaire du CE), la possibilité d’aller encore plus loin dans la gestion solitaire du CE ?
Un vote plus manichéen que paradoxal ?
Au delà, du paradoxe apparent, l’explication est à chercher dans un deal possible entre des élus CFDT et la direction CGT du CE Clientèles avec la confirmation que l'article "le CE Clientèles recrute" n 'était pas qu'une vue de l'esprit.