8 mai 2008
REFORME DU CODE DU TRAVAIL
Pour les nouveaux lecteurs : texte initial
Certains employeurs affichent un profond mépris pour les salariés et ceux qui les représentent dans les IRP (Institutions Représentatives du Personnel).
C’est le cas au sein du CE Clientèles !
Quand les patrons se moquent de la loi...
Depuis des mois, l’employeur n’applique pas le code du travail et refuse systématiquement :
- de traiter les questions posées par les délégués CGT à l’occasion des réunions mensuelles de délégués du personnel
- de respecter ses obligations légales :
- refus de mettre en place la libre expression des salariés (lois Auroux)
- refus de réaliser un suivi de l’accord RTT et application unilatérale par l’employeur sans respecter les termes de l’accord
- refus de mettre en place le règlement intérieur
- refus de mettre en œuvre le plan de prévention des risques
- non présentation des rapports annuels d’activité
Cette liste est loin d’être exhaustive…
... et que la CGT soutient ces mêmes patrons...
Nous avons interpellé les structures de la CGT pour demander leur aide et faire respecter les droits des salariés. Le syndicat CGT de Paris 12 n’a jamais répondu. Il s’est contenté de « suspendre » le délégué CGT de son adhésion…
La loi n'est pas à géométrie variable !
- Une telle attitude est-elle acceptable de la part d’un employeur, à fortiori lorsqu’il représente la CGT ?
- La CGT peut-elle cautionner de telles pratiques, sous prétexte qu’elles sont mises en œuvre par un employeur CGT ? Peut-il y avoir une appréciation « à géométrie variable » du respect des obligations légales ?
- Comment défendre le code du travail et les salariés lorsque l’on tolère et qu’on encourage qu’il ne soit pas respecté ?
N’importe quelle structure syndicale digne de ce nom, entamerait illico, une procédure pour délit d’entrave si un employeur se permettait le dixième de ce que s’autorisent nos « tauliers » CGT. Et que diraient les cheminots CGT si la SNCF se permettait le moindre dérapage…
Faire respecter les droits des salariés
Dans notre cas, la direction du syndicat joue le pourrissement.
Après le refus de prendre en charge les frais de procédure pour l’annulation des élections DP, ces "petits" syndicalistes pensent que nous n’oserons pas entamer une procédure judiciaire pour délit d’entrave…
A suivre…
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